L’Orchestre ″La famille BASSAVE″ est né en 1967 de Marie Béré (Maman BASSAVE) et d’Abdoulaye BASSAVE (papa BASSAVE). Passionnée de musique, Maman BASSAVE s’initie très vite à la guitare et remplacera quelques temps après le guitariste bassiste titulaire du groupe. Chacun avait son rôle à jouer dans l’Orchestre. Abdoulaye BASSAVE était le guitariste soliste et Maman BASSAVE était la guitariste bassiste. L’Orchestre sera aux devants de la chaine musicale aux premières heures de la Révolution et animera plusieurs spectacles. Un deuxième exil les conduira au bord de la lagune Ebrié, du Ghana, du Togo, du Bénin et du Nigéria où ils séjourneront plusieurs années. De cette aventure, naîtra leur premier album en 1989 en Côte-d’Ivoire avec des titres comme « Au nom du peuple », « Zambèla », « A l’aventure » etc. Maman BASSAVE tira sa révérence le 04 mars 1999 et papa BASSAVE décède le 05 août 2000.

Créé en 1964 par Idrissa KONE, guitariste et entrepreneur, le VOLTA JAZZ   acheta ses premiers instruments de musique avec l’un des orchestres pionniers de la ville de Sya dénommé ″le DYNAMIC JAZZ″. Véritable bras financier de l’orchestre, Idrissa KONE pourvoit l’orchestre en nouveaux instruments et instaure une démocratie à partir de 1966 à travers le port mensuel tournant du costume jaune de chef d’orchestre par chaque membre de l’orchestre. Il nomma finalement Tidiane COULIBALY comme l’unique chef d’orchestre en 1967 qui y demeurera jusqu’en 1974.  Le VOLTA JAZZ va se hisser au rang d’orchestre les plus célèbres de l’époque avec des compositions musicales telles « Baba Moussa » au succès retentissant. Les compositions de Tidiane viennent enrichir le répertoire de l’orchestre qui se renforça avec des instruments à vent à savoir la trompette, le saxophone dont Moustapha MAIGA et Abou TRAORE en étaient les chefs de section. D’autres chanteurs comme Siaka OUATTARA dit Elvis, Ousmane TRAORE dit Mano le prince, Saidou SANOU et Georges OUEDRAOGO apportent par la suite une innovation dans l’orchestre. L’orchestre acquière une notoriété au-delà des frontières nationales. Il perdra son lustre d’antan à partir de 1974 par les départs de son chef d’orchestre, Tidiane COULIBALY et plusieurs cadres pour fonder le Dafra Star en 1975.

C’est à la fois un homme de science et un artiste musicien. Il a su allier études recherche scientifique et musique moderne depuis 1969. En tant que chercheur, il a servi son pays pendant 40 ans au centre national de recherche scientifique et technologique (CNRST). Ses premières chansons sont diffusées à la radio nationale en 1970 et connaissent un franc succès qui le révèle au public. Lauréat du 3e prix en 1970 et du 1e prix en 1991 dans la catégorie musique, il a effectué des tournées artistiques à l’intérieur du pays et dans la sous-région ouest africaine. Il a été Il a été distingué respectivement chevalier de l’Ordre de mérite des arts, des lettres et de la communication en 2005 et chevalier de l’Ordre des palmes académiques en 2006 et reçu un Kundé d’honneur le 17 décembre 2010.

Né 23 janvier 1948 à Fada-Ngourma dans l’Est du Burkina Faso, Idrissa OUEDRAOGO alias Empereur Bissongo a commencé par la guitare avec le regretté BASSAVE. Engagé dans l’armée en 1966, il créa avec ses collègues le « tout a tout jazz » à Bobo qui deviendra plutard « les bérets rouges ». Il forma en 1970 un nouvel orchestre « les léopards » dont il a été le chef jusqu’à son départ volontaire de l’armée en 1985. De retour à Fada, il crée en 1987 l’orchestre « Tamayé ». Auteur de plusieurs albums et une cinquantaine de titres sur le marché discographique, Bissongo a joué plusieurs spectacles à l’intérieur comme à l’extérieur du Burkina et a remporté plusieurs prix : - 1er prix dans la catégorie orchestre lors de la Semaine nationale de la culture (SNC) éditions 1996,1998, 2006.
-	3e prix du grand prix de la chanson moderne, Kaya 1997
-	2e prix du grand prix de la chanson moderne, Fada 1998, Ouahigouya 1999, Tougan 2000.
-	1er grand prix de la chanson moderne 2008, meilleur artiste au Niger en 1992, trophée d’hommage en juin 2016.
La rigueur et le travail bien fait a valu ce baobab de la musique moderne du Burkina d’être distingué Chevalier de l’ordre du mérite des arts, des lettres et de la communication avec agrafe musique et danse en 1999, puis Officier de l’ordre du mérite des arts, des lettres et de la communication avec agrafe musique et danse en 2006.

Né en 1948, Jean Claude BAMOGO est originaire de Yako dans la province du Passoré. Tailleur et habilleur, il compose son tout premier morceau intitulé « Sur la mer de Port-Bouë » en mooré. En 1967, l’artiste intègre en tant que chanteur l’orchestre ivoirien Triomphe de Komassi. De retour au pays, il devient chanteur au sein de l’orchestre le Super Volta de la capitale et s’installe à Ouagadougou. Au fil des temps, il enregistre son premier disque avec cet orchestre. En 1974, Jean Claude BAMOGO quitte le Super Volta de la capitale et lance son propre orchestre musical dénommé « l’Afro Soul System ». Ce nouvel orchestre était composé de : To Finley, Rasmane SAWADOGO, Nicaise TRAORE, Souleymane SABA, et le Sénégalais Cheickna NDIAYE. 
De couturier à musicien, Jean Claude BAMOGO Jouait également aux instruments traditionnels tels que le Djembé, le Gangago et le Béndré. L’orchestre Afro Soul System effectue à plusieurs reprises des sorties artistiques à l’intérieur comme à l’extérieur du Burkina Faso. L’Afro Soul System s’arrête en 1990 et l’artiste Jean Claude BAMOGO alias « Man Pop » ou « Homme populaire » change le nom de l’orchestre qui devient « Komeyembongo », avant de poursuivre sa carrière en solo. Avec une riche carrière au sein de la musique moderne Voltaïque, Jean Claude BAMOGO a été distingué à plusieurs reprises. 

Né le 19 Mars 1954 à Ouagadougou, Issouf COMPAORE est un artiste instrumentiste et chanteur. Il débuta sa carrière musicale en tant qu’apprenti batteur en 1971 dans l’orchestre Atimbo dirigé par Amidou BANSE et Jean BOUZOUS. En 1973, il embrassa une carrière professionnelle avec l’orchestre « Mélodie Volta ». Par la suite, il décide en 1975 de se lancer véritablement en carrière solo avec l’aide de l’Afro Soul System de Jean Claude BAMOGO. Soutenu par la Radio Nationale, Issouf COMPAORE produit en cette même année son premier « single ». Avec à son actif cinq (05) albums et une cinquantaine de chansons de sensibilisation, Issouf COMPAORE a effectué plusieurs sorties artistiques à travers le Burkina Faso, en Afrique et en Europe. Il a participé également à la SNC, au FESPACO, au SIAO, au Festival de l’Amitié de la République de Corée, etc. Il est le responsable de l’orchestre de la Présidence depuis juillet 2004. Sa rigueur au travail lui a valu plusieurs distinctions :
-2ème prix au Festival National de Musique Moderne en 1975,
-1er prix Podium du concours de la Télévision Nationale en 1984 ;-
-1er Prix au Grand Prix National de la chanson, de la SNC en 1984 à Gaoua (Prix détenu pendant deux éditions) ;
-Médaille de bronze du mérite, du travail de la Révolution Démocratique Populaire le 4 août 1990 ;                                                                                                           premier prix Hit –Parade National Radio Burkina en 1992
 - Chevalier de l’ordre du Mérite, des Arts, des Lettres et de la Communication avec agrafe Musique et Danse en 1999 ;
 - Kundé d’honneur le 26 Avril 2013.
 - Kango d’hommage le 27 Avril 2013.

Né le 27 juillet 1943, SALAMBERE Joseph alias Salambo est originaire de Fada N’gourma dans la province du Gourma. En 1962, il effectue ses premiers pas dans la musique avec une simple guitare où il joua à Yako à la Radio Nationale suite à la visite du Président Maurice YAMEOGO. A plus de 40 ans de carrière musicale, Salambo « l’homme du peuple » a produit son tout premier 45 Tours en 1975 intitulé « la vérité de Salambo/ Ma la boumbou » avec le Club Voltaïque du Disque (CVD). L’artiste à la voix d’or parcourt le Burkina Faso et le monde et marque de son empreinte la SNC, le FESPACO et le SIAO. La rigueur et le souci du travail bien fait lui ont valu plusieurs distinctions :
- Chevalier de l’Ordre du Mérite, des Arts, des Lettres et de la Communication avec agrafe Musique le 6 décembre 1999 ;
- Un Kundé d’honneur pour l’immensité de sa carrière musicale en avril 2006 ;
- Ambassadeur de paix en 2008 ; Officier des Arts des Lettres et de la Communication avec agrafe Musique par le Président du Faso en2013.
Très dynamique, il a écrit en lettre d’or une carrière musicale des plus tonitruantes de la scène musicale Burkinabè. Il fut par ailleurs membre du Conseil Economique et Social de 2000 à 2003 sous la bannière de Syndicat National des Artistes Musiciens (SYNAM).

Né en mars 1944, Amadou Balaké TRAORE est originaire de Ouahigouya dans la province du Yatenga. Auteur, compositeur, interprète, l’artiste a évolué brillamment dans l’orchestre ″Harmonie Voltaïque″ avant de commencer une aventure de musicien professionnel en 1962 au Mali, où il intègre l’orchestre du Grand Hôtel. En 1963, il dépose sa valise à Abidjan où il séjourna six (06) mois avant de poursuivre son aventure en Guinée simultanément dans l’orchestre de Horoya Band Kankan et Banfinf Jazz comme chef d’orchestre. De retour au Burkina Faso son pays natal, Amadou Balaké TRAORE réintègre ″l’Harmonie Voltaïque″ où il avait joué avant de s’expatrier. En 1970, il forme un groupe dénommé « les Cinq Consuls de Balaké ». En 1971, il enregistre un 33 tours, intitulé « Mdolla Yacouba » qui signifie mon Amant Yacouba avec Adama OUEDRAOGO, patron du Club Voltaïque du Disque (CVD). Il enregistre successivement les titres comme : « Taximan n’est pas gentil », « Yamba », « drogue » en 1976-1977. Il est sollicité de nouveau dans le groupe « AFRICANDO » en 2001. La rigueur et le souci du travail bien fait a valu à cet artiste de la musique moderne Burkinabè une distinction honorifique : il a été consacré Lauréat du disque d’or de la Radiotélévision Ivoirienne en 1982.